Bonjour, hier matin il avait bien gelé, j'en avais profité pour faire une petite balade matinal afin de saisir la beauté de la nature enrobée de givre.

Fleurs, et feuilles c'étaient parée de paillettes de glace, c'était superbe!

Bonne journée, Cigalette

Au jardin...

Au bord de l'Aisne...

 

 

Lors de ma balade au parc, je suis éblouie par tant de beauté qui s'offre à mes yeux.

Tout d'abord, les canards avec leur plumages irisés et qui barbotent sur la rivière sans se soucier des promeneurs.

Mais le plus beau spectacle ce sont les arbres à moitié nus et la petite maison aux pompes qui se mirent dans l'eau frémissante de l'Aisne.

Le soleil fait scintillé les vaguelettes qui escaladent les grosses pierres polies posée dans le lit de la rivière.

Sur le mur de briques rouges des branches en ombres chinoises semblent frétiller au gré du vent léger qui s'insinue au faîte des arbres.

Je pourrais rester ainsi des heures à contempler ce tableau aux couleurs rubigineuses.

Je vous offre cet extrais d'un texte de Louis Wilmet dans son livre " L'âme de l'Ardenne" parus aux éditions Jean Petitpas à Bomal sur Ourthe

 

L'automne en forêt

L'Ardenne s'embellit alors d'une floraison autrement somptueuse : les haies se parent du corail des conoridons et de l'améthyste des prunelles; le long des routes, les sorbiers égrènent leurs grappes vermeilles; les platanes sèment leurs feuilles belles comme des patènes d'or pâle, et dans la haute futaie les chênes et les hêtres épuisent pour consoler leur agonie, les roux les plus brillants, les cramoisis les plus vifs, les oranges les plus lumineux, les jaunes les plus doux, toutes les couleurs les plus diaprées, les nuances les plus délicates de la plus riche des palettes.

L'automne gloire de l'Ardenne, manteau royal de la forêt, l'automne s'avance à pas lents, à pas feutrés...

Louis Wilmet

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Photographié au parc de Bomal ces coprins chevelus  de forme ovale de couleur blanche au début de sa croissance, se transforme vite en cloche puis s'ouvre complètement.

La marge se relève alors et se liquéfie en produisant des gouttelettes noires tombant une a une.

Voici 4 photos qui démontre sa transformation au fil des heures!

Cigalette

 

Après quelques heures il commence déjà a noircie!

Pour finir ainsi!

L'autre jour j'ai trouvé un superbe poème dans le journal du village, écris certainement par un habitant de la région, je l'ai directement apprécié.

Il nous parle des hivers d'avant où les enfants pouvaient jouer sur la route sans danger, les choses ont bien changé depuis!

Aujourd'hui lorsque la neige recouvre le village c'est derrière chez moi dans les champs pentus que les petits et les grands s'amusent aux jeux d'hiver, avec des traineaux qui n'y ressemblent plus beaucoup!

A la place du bon vieux traineau en bois fait dans une caisse a savon ou une luge à l'ossature en tubes, ce sont des drôles de coquilles plastiques qui s'élancent sur les pistes!Voir même un vulgaire sac poubelle...

Illustrations de ce poème avec quelques photos prise derrière chez moi en 2010, année où une épaisse couche de neige recouvrait toute la vallée!

Cigalette

 

 

 

Ici c'est ma fille de dos, la petite et mon gendre tout en haut!

Oups! mon gendre qui dévale la pente a toute vitesse!

 

D'hier à aujourd'hui

 

Lorsque j'étais gamin

Nous prenions en otage

Le très pentu chemin

Tout au bout du village

 

Dès que la neige blanche

Avait rempli son rôle,

Transformant en dimanches

Les retours de l'école.

 

Les devoirs vite faits

On les bâclait quand-même!

Déjà on enfourchait

Les traîneaux sans problèmes.

 

Vite, entre deux descentes,

On grignotait un brin

Puis reprenant la pente,

On reformait le train,

 

Dévalant en souplesse,

Gars et filles mêlés,

Laissant notre allégresse

Vers les cieux s'envoler.

 

Lors c'est bien rétamé,

Presque aux petites heures,

Qu'on daignait désarmer,

Débordant de bonheur!

 

Il n'était nul danger

Car jamais des voitures

Ne venaient déranger

Nos folles aventures.

 

Et ça pouvait durer

Parfois des semaines,

Les hivers endurés

Alors valant la peine...

 

Mais c'est bien loin tout ça.

Après mon mariage,

J'ai vécu en-deçà

De mon natal village

 

Et tout a bien changé

Car la circulation

Cause trop de danger.

De luge, plus question!

 

Car même si la rue

Où je fini ma vie

Est tout aussi pentue,

La glisse y est bannie.

 

Mais l'âge des folies

Passé depuis longtemps,

Quiet, près de ma Mie,

Regardant fuir le temps

 

Je revois sans regret

Le joyeux florineige

Que je goûtais de près

En jouant dans la neige.

 

Mais tout passe et se lasse

Hormis les souvenirs

Qui jamais ne s'effacent

Et ne font qu'embellir...

Jean de la Lune

Toujours pas de nouvelles photos, le temps humide et pluvieux m'empêche de faire de longues balades, puis avec les soucis  de ses derniers jours, je n'ais vraiment pas eu la tête a faire des photos au jardin.

Hier soir Poussy qui était couché à côté de moi, d'un coup a attraper mon bras gauche et m'a griffée...

Certainement pour se venger que je le manipule trop souvent pour le soigner, mais bon je dois absolument extraire le pu de son abcès, ce matin cela va nettement mieux!

Voici à présent des photos que mon fils m'a transféré via son pc portable, celles-ci se trouvant sur des CD mais que je ne peux plus hélas visionner, mon lecteur CD de ma tour est MORT!

Voici donc quelques photos de la Trémelle mésentérique.

 

La trémelle mésentérique, est un champignon d’un beau jaune d’or à orangé devenant orangé foncé avec l’âge, dont le carpophore ressemble à une petite masse gélatineuse translucide faite de plis et de lobes, élastique et ferme, devenant plus coriace en vieillissant. Elle produit des spores blanches. Sa chair est inodore et insipide. Elle pousse toute l'année sur le bois des arbres coupés et des branches mortes mais aussi sur le bois des branches des arbres à feuilles vivants.

Source: Wikipédia

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